Portraits au travail, en studio, sur le vif, mariage, en concert. Le visage, prisme lumineux, révélateur de l’émotion.

Toutes les images sont travaillées avec Lightroom uniquement.

Autour des visages

Capter un regard, une complicité, demande de regarder les visages, en lisant les émotions. Pour moi, en tant qu’autiste, photographier une personne c’est aussi une façon de lire le visage. Je tente de comprendre par l’image ce que je ne lis pas dans le réel.

Je me glisse, dans l’univers des personnes que je photographies. Sur le lieux de travail, je me laisse apprivoiser pour me faire oublier et saisir le bon moment. Du moins je tente de le faire. J’aime sentir les lieux, l’ambiance et ainsi photographier des personnes et plus des « poses ». J’aime l’instantanéité, le spontané, comme moi en fait.

La plupart du temps, je travaille sans lumière additionnelle. Le plus souvent sans flash ou alors un flash circulaire, afin de profiter des ambiances et des lumières du présent. Cela me demande de bien saisir les atmosphères. Même pour les photos de concerts, je reste en lumière naturelle.

C’est toujours captivant de saisir un visage, de réaliser un portrait de façon inopinée. Pour moi, un portrait est réussi quand la personne oublie ma présence et redevient elle-même. C’est pour cela que j’aime particulièrement les portraits imprévus. Saisir la personne sur son lieu de travail, pendant une activité. Un visage apparaît, rencontre l’objectif et c’est capturé. Pour certains, la photo de portrait équivaut à un vol de l’âme. Peut-être ?

On saisit un instant de vérité, un instant unique. C’est alors que le visage se dévoile, en effet le masque a besoin de tomber pour laisser apparaître la vraie nature du portrait. Sur ces photos, il n’y a pas de retouche Photoshop, prise sur le vif, les images sont passées sur Lightroom pour optimiser les tirages.

Flavia Coehlo Le Brésil coule dans nos oreilles.

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